Mais,
Comment apprendre à sourire pour faire naître le signe du bonheur sur nos visages
En essayant de combler la peur de ce vide qui parfois s’entrouvre sous nos pieds
Et qui n’attend qu’un seul de nos faux pas pour nous précipiter vers d’autres rivages
En nous emmenant précipitamment sur la pente de ce qui ne plus exister
Où,
Ressentir que la vie est belle quand tous les maillons de nos vies ne prennent plus formes
Pour ne plus laisser dans les yeux de ceux qui nous entoure cette expression de bonheur
Mais cette image de tristesse envahissante qui creuse son sillon peu à peu dans ses torts
Et qui doucement nous rejette du rivage de sable fin pour nous placer face à nos malheurs
Et,
Comment pouvoir encore se relever quand la marée arrive avec sa houle fracassante
Pour nous entrainer peu à peu par les pieds sous les fonds de son écume salée
Et qui prend un malin plaisir à ne pas desserrer sa proie de son emprise roulante
Sans pour autant laisser la moindre chance à cet être qui se meurt sans un cri étouffé
Donc,
Qui peut me dire vraiment ce que j’ai pu louper quand mon âme vole comme un oiseau vers le ciel
Pour ne plus ressentir la morsure de cette existence sans fond qui devient monotone
Quand la brise me fouette le visage et que je m’apprête à partir vers les cieux des neiges éternelles
Et qui sans relâche me prend le gout de mon sang et de ce que je suis quand les éclairs tonnent
Or,
Je sais que la vie n’est pas que de douceur mais d’embuches et de blessures monumentales parfois
Et rien n’est nouveau pour celui qui apprend de ses erreurs et de ses larmes versées
Pour éviter encore et encore de retomber dans les travers de la perte de ses valeurs et de sa foi
Pour ne pas se retrouver seul à combattre les attaques des récifs dissimulés de ces grandes épopées
NI,
Personne et ni moi sommes à l’abri de ce cours magistral qu’est la scène de la vie
Et qui prend ce malin plaisir de me faire ressentir et rappeler ce que je suis vraiment
Car aucune place n’est gratuite dans ce gigantesque théâtre pour celui qui se perd dans la nuit
Et qui n’arrive plus a dissimuler sous les rides de son visage ce qui ne peut être qu’un contre temps
Car,
Rien n’est plus beau au monde que de toucher de ses yeux les marques de l’emblème du sourire
Celui qui va et vient comme la farandole d’un papillon valsant sous l’emprise du vent
Et qui par sa légèreté frivole sans but réel, mais avec toutes ses danses à venir
Virevolte sous l’ivresse d’aller toujours vers ce qui est le plus doux dans son frêle battement.
Mais où est donc Ornicar, qu’il m’apprenne à me coordonner…
Plume bleue
Sujet: Conjonction de.... 