Devenir lentement ce que nous avons toujours refusé d’être
Pour doucement prendre le chemin de ce que nous détestons
Et faire que la vie ne soit pas qu’un simple défilé de paraitre
Mais simplement une douceur d’existence que nous désirons
Pour renaitre de ses cendres et aller vers un éthiopique lendemain
Qui par la fragilité du passé que nous avons tant voulu et désiré
Nous fait perdre parfois tout les rêves de ce que nous attendions en vain
Pour aller librement vers eux tout en fermant les yeux vers notre destiné.
Ou es tu, toi que je veux tant aimer sous l’ombre et le flottement de mon étendard
Et faire que le moindre récif de la vie ne puisse me faire douter
De ce qui se construit ou c’est construit au fil de l’écume mouvementée et blanchâtre
Lorsque les courants de cette vie d’embuche sembali me contourner pour me protéger
Ou es tu, toi qui sauras déchiffrer les mots et les chuchotements de mon cœur
Sans jugement de ce qui peut être quand je dépose à tes pieds tous les plus gros de mes doutes
Et quand la nuit me recouvre tout doucement de son draps de noirceur
Pour me faire réfléchir sur la destination et la profondeur des eaux troubles
Oui tant de question et de regards perdus aux croisements des chemins
Pour Oublier mes échecs passés de toutes ces batailles malmenées
Qui doucement se sont mises à ronger tout mes espoirs de lendemain
Tout ce que j’avais construit pierre après pierre pour n’avoir aucun regret
Alors de ce fleuve qui coule et passe tout près de mes pieds
Je ne sais encore si tout pourra de nouveau dans ma vie s’éclaircir
Comme le vol de cet oiseau bleu qui vit depuis des années
Et qui ne sait plus si il pourra de nouveau se reconstruire
Pour de nouveau faire re apparaitre ce doux sourire
Celui qui pouvait dire aux aléas de la vie que rien n’était acquis mais tout existant
Si nous prenons le soin de récolter les valeurs du cœur et de l’âme sans prononcer le moindre soupir
Pour pouvoir vaincre sous les marées les tempêtes du temps
Mais que puis je faire quand lentement les mains se desserrent
Pour laisser la place à ce vide sans souffle et sans la moindre chaleur
Et qui doucement nous mène vers la solitude et l’aridité du désert
Pour ne plus pouvoir répondre aux questions de la vie et du bonheur.
Oui, où es tu toi qui pourra m’aimer pour ce que je suis
Sans relâcher ton attention lorsque dans la nuit tu sentiras que j’ai froid
Et qui par ta présence saura m’apporter réconfort et me bercer dans mes douleurs de vie
Pour qu’à jamais je ne perde plus la foi…..
Plume bleue