Que me reste t’il dans mon âme errante et dans ton cœur
Quand soudainement à un virage de vie nos peaux se sont séparées
Pour aller là où mes rêves n’avaient plus leurs places dans ce bonheur
Et qui doucement sur une pente raide se sont mis à glisser
Quand les fruits de mes valeurs ont goutté un soir d’hiver au miel du désir
Et sur lequel la sonate du silence de notre mélodie est retombée
Sur cet océan de tendresse qui ne demandait qu’à vivre
Pour un moment de vie, une danse et pour m’empêcher de sombrer
Oui que me reste t’il de,
Quand j’ouvrais mes rideaux pour m’éblouir de ce soleil levant
A l’aube du rêve de mes nuits qu’on appelait l’amour
Et de ces rivages de complicité qui s’égrenaient sous la nuit tombante
Pour faire place au sourire qui rimait avec le mot « on fera tout pour »
Car de notre emblème nous pensions qu’aucune marée ne pouvait effacer
Les rires tendres et légers qui scintillaient dans nos yeux
Qui comme la farandole de la danse du papillon émerveillé
Se fondaient dans ce décor que nous construisions pour être heureux.
Quand mon passé ne fut qu’un silence sans prendre le temps d’un billet retour
Et que ma destinée n’était plus tracée sur mes volontés
Mais par les rails de ce chemin qui à un certain moment n’ont pu faire de détour
Sur mes aléas d’espoirs et de rêves qui m’ont toujours redressés et poussés.
Oui que me reste t’il de tout cela,
Quand le poids des souvenirs se fait consumer la nuit par les larmes
Et que les pensées se perdent sur les contradictions de l’amour
Pour ne faire qu’un nuage de buée quand je regarde les étoiles
Pour leur souffler mon espérance pour chaque lendemain à la levé du jour
Et faire que le monde ne se taise pas mais commence à parler
Pour ne pas tomber dans le gouffre de l’ignorance de mes actes ignorés
Qui pourtant se sont construit pour être à la hauteur de ce que je t’offrais
Pour un tout et non qu’un profit de vie que tout homme parfois peut goutter
Mais a force de trop rêver on peut se faire prendre au jeu
Quand mes yeux ne pouvait pas prendre forme sur ce que je suis
Car dans cet océan je voulais te peindre un ciel bleu
Celui qui vit au plus profond de moi-même quand il fait nuit
Alors oui que me reste t’il
De ce doux rivage qui était mon souffle dont mon cœur prenait son oxygène
Pour affronter les grands déserts des moments de solitude
Pour enfin espérer un sourire de tes yeux sous cet ami des berges
Qui nous abritait pour nos moments tant attendus
Car j’aurais beau essayer de t’expliquer le parfum de mon bonheur
Toi qui a su construire en moi ce qui était beau et bleuté
Je ne saurais te faire entendre la mélodie de mon cœur
Et je ne sais plus si un jour la vie me permettra à nouveau de rêver
Car les liens du cœur sont toujours éternels….
Plume bleue
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