Tes yeux se noient et s’embrument dans le miroir
Pour laisser ton âme aller disparaitre sous tes étendards
Car que pourrait on lire sous les traits de ton visage
Lui qui se moule de ce que tu laisse au passage
Tu enfile cette seconde peau et pose ton petit nez rouge
Mais qui peut déceler ce qui fait vivre ce petit clown
Prêt a éclater quand sur ce visage blanc une larme nait
Au moment où le rideau se baisse quand le soleil se couche
Prêt à sourire quand de tes rêves tu prends ce qui est
Et qui t’emmène vers cette sensation d’exister
Ce simple mot présent en toi car tu as envi de vivre
Ce simple mot pour ne jamais regretter et surtout ne pas survivre.
Mais voilà encore une fois la vie t’a montré et rappelé
Que souvent tes espoirs peuvent vivre et s’échouer
Sur le rivage de ton espérance et liberté
Avec ses récifs qui te guettent pour te saborder
Alors oui encore une fois tu te cache sous les mots de ton sourire
Pour que personne ne puisse savoir et te lire
Et tu recommencera ton numéro du passé jour après jour
Pour ne pas blesser et appeler aux secours
Car qui peut comprendre l’arc en ciel étoilé qui vit en toi
Quand chaque soir tu te blottis seul dans le noir
Qui peut comprendre et déceler ce qui te ronge
Quand tu te refugie dans la tendresse de tes songes
Rêves d’un jour ou rêves de toujours
D’eux tu puise la sève du miel de tes espoirs sans détours
Qui comme le vol d’un oiseau errant dans le ciel de la vie
Mesure sa force dans les battements de ses ailes engourdies
Drôle de chemin de vie quand toi tu ne pense qu’à faire le bien
Quand dans tes pensées tu ne force a rien
Tu sèches tes larmes, rajuste ce que l’on te demande
Pour ne pas montrer dans tes yeux ce que ton cœur quémande
Car qui peut s’arrêter sur tes traces laissées
Quand tes peurs n’arrivent pas à les effleurer
Car le monde vivra toujours pour ce qu’il est
Et on ne fait pas de place à la sensibilité
Celle qui a le monde du rêve en existant par les mots
Et qui erre pour se réfugier dans le plus profond de son royaume
Pour ne pas compresser par la pitié de la naissance des larmes
Quand tout au fond de ton cœur parfois tu baisse les armes
Alors dans cette volonté tu redessine allégrement ce trait sur ton visage
Pour ne pas gêner et décevoir ce que l’on ne comprendrait pas
Va petit clown et fait en sorte que ta prestance soit un éclat
Car de leurs sourires tu ne prendras que la clameur de la joie
Le rideau se lève et tu entends les échos de voix
A toi de faire ton spectacle car tu n’as plus le choix
Et si un jour ton sourire enlève ce petit nez sur ce masque blanc
N’oublies jamais que les rêves peuvent etre des anges.